Santé des MNA en contexte de Covid-19

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Les travailleurs et travailleuses humanitaires et de santé ont été confrontés à une violence alarmante au cours des dernières années, ce qui entraîne des défis permanents en matière de sécurité, de sûreté et d'accès.

Les personnes en situation de précarité sont les premières touchées par la crise du système de santé en France. Les inégalités de santé se creusent et sont renforcées par des accès aux droits et aux soins discriminatoires. C’est le constat que tire Médecins du Monde de son 22ème rapport annuel de l’observatoire de l’accès aux droits et aux soins des plus démunis en France, qui sort ce jeudi 8 décembre.

La présente recherche a été conçue par Médecins du Monde France (délégation des Pays de la Loire, Direction Santé et Plaidoyer, Direction des Opérations France) en collaboration avec le CHU de Nantes et plus précisément avec l’Unité Gynécologie-Obstétrique Médico-Psycho-Sociale (UGOMPS), l’unité de Santé Publique Interventionnelle (SPIn) et le Service de suites de couches de la maternité. Cette recherche vise à étudier les représentations sur la santé, ainsi que la description de la perception de l’impact de l’environnement sur la santé, des femmes enceintes ou ayant récemment accouché vivant en habitats instables, informels, indignes et/ou insalubres (habitats 4i). De nombreuses études explorent l’impact des lieux de vie 4i sur la santé, toutefois en ciblant des pathologies en particulier, des dimensions restreintes de la santé, ou des habitats 4i spécifiques. En revanche, cette étude a pris en compte plusieurs déterminants de la santé reliés aux lieux de vie 4i, ainsi que la perception de leur impact sur l’ensemble des dimensions de la santé (physique, mentale, et sociale), afin de pouvoir étudier ce phénomène dans sa globalité et dans sa complexité. Cette démarche participative est fondamentale pour pouvoir proposer des solutions qui soient capables de respecter les attentes, les priorités, et les besoins des personnes directement concernées.

Depuis 30 ans, à la frontière franco-britannique, l’État français déploie une politique de dissuasion à l’égard des personnes exilées. On observe une volonté performative de la part des gouvernements successifs de faire montre de leur force, manière de rassurer l’opinion publique et la population locale quant à leur capacité à faire régner l’ordre. La même appréhension sécuritaire est instaurée, dans une forme de continuité où chaque rupture sert de prétexte au renforcement d’un cadrage sécuritaire, où chaque échec justifie d’aller toujours plus loin, dans l’espoir affiché d’un résultat différent. La même politique semble se reproduire, malgré l’échec constaté par le ministre de l’Intérieur actuel lui-même : « C’est vrai, il persiste cette impression de tenter de vider quelque chose qui se remplit, même si cela se remplit moins. C’est la seule manière de ne pas laisser des choses inacceptables s’installer sur le territoire calaisien ». Les élus locaux sont sous la contrainte de la politique instaurée par l’État.

Médecins du Monde – France est une organisation de solidarité internationale qui promeut l’accès à la santé des populations marginalisées à travers le monde. Depuis les années 1980, Médecins du Monde – France intervient auprès des personnes usagères de drogues au travers d’une approche dite de réduction des risques.

Le rapport de recherche scientifique se focalise sur les pratiques des avortements clandestins en Côte d'Ivoire, et leurs conséquences sur la santé des femmes.

Ce rapport de l’observatoire de l’accès aux droits et aux soins édition 2020 est spécifiquement dédié à l’analyse de cette première année de crise sanitaire. Il se veut un témoignage objectif et équilibré de nos constats sur le terrain.

Ce rapport de l’observatoire de l’accès aux droits et aux soins édition 2020 est spécifiquement dédié à l’analyse de cette première année de crise sanitaire. Il se veut un témoignage objectif et équilibré de nos constats sur le terrain.

En France, avant l’établissement d’une interdiction d’achat d’acte sexuel (pénalisation des clients) en 2016, les travailleur.se.s du sexe étaient directement visé.e.s par la pénalisation du racolage élargie en 2003 par la loi de sécurité intérieure (LSI). La loi de 2016, en prenant la législation suédoise pour exemple, avait pour but d’« inverser la charge pénale » dans l’objectif de lutter contre le « système prostitutionnel ». Toutefois, malgré l’intention de protection des personnes affichée par la loi, la majorité des travailleur.se.s du sexe interrogé.e.s considèrent que la pénalisation des clients s’avère plus préjudiciable pour elles et eux que l’ancienne mesure de pénalisation du racolage public.

Étude interventionnelle d’évaluation des stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus des femmes en situation de précarité, rencontrées par les programmes de Médecins du Monde-France.

Pour ce vingtième rapport de l’observatoire de l’accès aux droits et aux soins et les 40 ans d’existence de Médecins du Monde, nous aurions espéré une amélioration sur le front de la santé des plus précarisés. Malheureusement, il n’en est rien. Le baromètre du climat social, qui guide le choix de nos zones d’intervention en métropole et en Outre-mer, s’est affolé devant le « gros temps » qui persiste.

Le 10 novembre 2020, l'observatoire inter-associatif des expulsions collectives de lieux de vie informels sort son nouveau rapport annuel.

En 2018, la Coalition de protection de la santé dans les conflits (« Safeguarding Health in Conflict Coalition » en anglais) a relevé un total de 973 attaques contre des services de santé dans 23 pays en conflit. Au moins 167 soignants de 17 pays différents y ont trouvé la mort et 710 personnes ont été blessées. Dans 15 pays, des hôpitaux et des cliniques ont été bombardés et brûlés.

Le présent rapport est le résultat d’une recherche visant à étudier les facteurs affectant les délais d’accès aux services pour les survivant.e.s de violences liées au genre dans l’état du Borno, au Nigéria.

Depuis le milieu des années 2000, l’Afrique de l’Ouest est devenue une zone de transit privilégiée pour le trafic d’héroïne et de cocaïne, facilitant l’émergence de marchés locaux et ayant pour conséquence une augmentation du nombre d’usager·ère·s de drogues (UD).
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