Synthèse du rapport l'observatoire de l'accès aux droits et aux soins 2016
La grande majorité des personnes rencontrées sur les programmes de MdM connaissent d’importantes difficultés de logement : ainsi seules 8 % des personnes accueillies dans les Caso disposent d’un logement personnel, 60 % sont hébergées (par des connaissances ou une association), 10 % vivent en squat ou campement illégal et enfin 21,5 % sont à la rue ou accueillies en hébergement d’urgence pour une courte durée.
En 2016, ce sont plus de la moitié des demandes d’hébergement au 115 qui n’ont pas abouti (source : Fnars, 2017) et selon l’enquête de MdM réalisée en 2015/2016 plus de 4 personnes sur 10 ayant déjà sollicité le 115 n’y font plus appel, par découragement face à l’absence de place ou aux mauvaises expériences.