L’étude réalisée par l’association humanitaire Médecins du Monde en 2016 sur la question des déterminants socioculturels des grossesses non intentionnelles a révélé que les services de santé sexuelle et reproductive proposés aux adolescent.e.s ne sont pas adaptés à leurs besoins. Les données issues d’une étude effectuée en avril 2019 ont montré que seules 30 % des jeunes filles (10-24 ans) sexuellement actives utilisent une méthode de contraception moderne dont le préservatif masculin pour 81% d’entre elles. 10,3% des jeunes filles interviewées lors d’une enquête ont été au moins une fois enceinte et 36,4% des grossesses se terminent par un avortement (pour 60 % d’entre elles, ce sont des avortements non sécurisés).
Depuis 2017, Médecins du Monde a mené, en appui au système de santé public, un projet pour améliorer la prévention et la prise en charge des grossesses non intentionnelles chez les jeunes et adolescents dans la région de la Nawa (Ouest du pays) selon une approche par les droits. Il s’est achevé en 2020.
Afin de mieux faire comprendre les enjeux des avortements non sécurisés pour les femmes, Médecins du Monde a réalisé avec la société de production Wendigo un documentaire de 52 minutes sur cette thématique.
Afin d’apporter des solutions à la problématique de l’accès des femmes, des jeunes filles et des adolescentes aux services de planification familiale, Médecins du Monde porte un plaidoyer national, et co-construit avec les acteurs locaux et internationaux pour la disponibilité et le financement des intrants de planification familiale. En tant que pilier de notre mission humanitaire en Côte d’Ivoire, ce plaidoyer met en exergue des problématiques de santé alarmantes.