La bande de Gaza est l’un des territoires les plus densément peuplés au monde. Parmi les 1,9 million de personnes qui y vivent, 1,3 million y sont réfugiées. Une ampleur telle que 70% d’entre elles vivent dans les 8 camps de réfugiés du pays.
Depuis 2007, le blocus terrestre, aérien et maritime imposé par Israël, les attaques militaires répétées jusqu’en 2014 et la répression disproportionnée de la Grande marche du retour en 2018 ont aggravé une situation déjà complexe.
Dans la bande de Gaza, le taux de pauvreté atteint 53 %. Près d’un tiers de la population vit dans une situation de pauvreté extrême. La pénurie de médicaments, de consommables et d’équipements est permanente. En 2019, jusqu’à 50 % des médicaments essentiels étaient indisponibles.
Le manque de centres de santé ou d’urgence correctement équipés ainsi que d’ambulances sont aussi à déplorer. Ces chiffres alarmants ne laissent aucun doute sur la nécessité d’apporter une aide médicale en Palestine.
En 2021, 6 ONG palestiniennes ont été déclarées organisations terroristes par le gouvernement israélien. Cette annonce a eu un impact négatif sur le partenariat de ces organisations avec les Organisations non Gouvernementales Internationale (ONGI) et la communauté des donateurs, limitant les services qu’elles fournissent à la communauté palestinienne. Cette annonce est considérée par les ONGI, dont Médecins du Monde, comme faisant partie des pratiques de rétrécissement de l’espace humanitaire mises en place par le gouvernement israélien.