URGENCE FAMINE A GAZA : FAITES UN DON

Sud-Caucase

© Olivier Papegnies

115 000 personnes

arrivées en Arménie suite au conflit dans le Haut-Karabakh.

39 %

des personnes usagères de drogues par voie intraveineuse en Arménie sont exposées au virus de l’hépatite C.

70 %

des personnes usagères de drogues par voie intraveineuse en Géorgie sont exposées au virus de l’hépatite C.

Face aux urgences, Médecins du Monde mène divers programmes d'aide humanitaire. Découvrez nos actions et missions dans le Sud-Caucase.

LA SITUATION HUMANITAIRE AU SUD-CAUCASE

Après la chute de l’Union soviétique, la Géorgie et l’Arménie ont regagné leur indépendance en 1991. Avec l’Azerbaïdjan, ils forment aujourd’hui la région du Sud-Caucase.

La réduction des risques chez Médecins du Monde

  • LES USAGERS DE DROGUES TRÈS EXPOSÉS À L’HÉPATITE C

    La région du Sud-Caucase possède l’un des taux de prévalence du virus de l’hépatite C (VHC) les plus élevés d’Europe de l’Est et d’Asie centrale au sein de la population générale.

    Les personnes usagères de drogues par voie intraveineuse sont particulièrement exposées : 39% d’entre elles en Arménie et 70% en Géorgie ont été exposées au virus.

    Si l’accès au traitement existe en Géorgie, il demeure limité en Arménie et dans les deux pays la législation reste répressive sur l’usage de drogues, éloignant ces personnes du système de santé. La disponibilité et le coût des produits constituent également des freins importants, ainsi que les discriminations dont elles sont victimes.

  • UNE TRÈS FORTE CONSOMMATION DE DROGUES CHEZ LES JEUNES

    Une augmentation significative de la consommation de nouvelles substances psychoactives (NSP) et de stimulants a été observée en Géorgie au cours des dernières années.

    Cela touche particulièrement les jeunes de 18 à 35 ans, avec des taux élevés d’overdoses, de réactions psychotiques et parfois de décès, et des risques de transmission du VIH en raison de contacts sexuels multiples non protégés.

  • LE CONFLIT DANS LE HAUT-KARABAKH

    Depuis la reprise du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en 2020, les populations civiles sont soumises à de nombreux déplacements et la situation humanitaire reste difficile.

    Le 19 septembre 2023, après 9 mois de blocus de la région du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, Bakou lance une nouvelle offensive militaire, entraînant la dissolution de la République d’Artsakh et l’exode de la quasi-totalité de la population arménienne de la région, soit 11 5000 personnes, sans perspective de retour.

© Olivier Papegnies

Prise de traitement contre l'hépatite C en Géorgie, 2015

NOTRE ACTION AU SUD-CAUCASE

Médecins du Monde mène divers programmes dans le domaine de la réduction des risques en Géorgie et en Arménie et vient en aide aux victimes du conflit dans le Haut-Karabakh.

  • SIMPLIFIER L’ACCÈS AU TRAITEMENT VHC POUR LES PERSONNES USAGÈRES DE DROGUES

    Médecins du Monde mène des recherches sur la question de la réduction des risques parmi les usagers et usagères de drogues injectables dans une dizaine de pays dont l’Arménie et la Géorgie.

    Il s’agit d’améliorer l’accès à des outils de prévention et de mettre en œuvre des protocoles de dépistage et de traitement simplifiés et intégrés à une prise en charge globale.

    Les résultats de cette étude viendront alimenter les directives et politiques nationales et internationales sur les modalités de prévention et de prise en charge du VHC.

    En 2024, en Arménie, 116 personnes ont participé à l’enquête (dont 2 femmes) et 75 en Géorgie (dont 8 femmes).

  • ACCOMPAGNER LES PERSONNES USAGÈRES DE DROGUES EN GÉORGIE

    En Géorgie en 2024, Médecins du Monde a soutenu et accompagné un partenaire local engagé dans la réduction des risques : Mandala, un groupe d’auto-support de jeunes personnes usagères de drogues consommant de nouvelles substances psychoactives (NSP).

    En 2024, l’association a fourni des services de réduction des risques à 5 700 personnes et analysé 3679 échantillons de drogues.

  • ACCOMPAGNER L’ACCUEIL DES PERSONNES DÉPLACÉES EN ARMÉNIE

    Depuis fin septembre 2023, Médecins du Monde travaille à la mise en place de centres de soutien dédiés aux personnes déplacées par le conflit dans le Haut-Karabakh. Un premier centre a été ouvert à Goris, la ville ayant connu le plus grand afflux de réfugiés du Haut-Karabakh. Trois centres supplémentaires, à Erevan, Achtarak et Masis ont suivi.

    Des services de santé mentale et d’accompagnement social y sont proposés. Des psychologues et travailleurs sociaux interviennent aussi en dehors des centres. Une équipe médicale se consacre à l’éducation à la santé, à l’éducation thérapeutique, et assure l’orientation, voire l’accompagnement vers le système de santé national. 5 300 personnes ont ainsi été accompagnées en 2024, et 760 kits d’hygiène distribués aux personnes les plus vulnérables.

    Médecins du Monde propose également des sessions au personnel de l’association et à ses partenaires locaux, travailleurs de première ligne, pour les aider à gérer leur propre stress et prévenir les traumatismes indirects.

  • 11 556

    bénéficiaires en 2024.

11 556

bénéficiaires en 2024.