JE FAIS UN DON DÉFISCALISÉ
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Rojina, au plus près des femmes après le tremblement de terre au Népal
En 2013, Rojina Karki rejoint le programme de santé des femmes mené par Médecins du Monde au Népal. Lorsque la terre tremble en avril 2015, elle est en première ligne pour aider les victimes.
ÊTRE AU PLUS PRÈS DES VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE
En tant qu’infirmière, j’exerçais dans un petit hôpital au Népal où les patients devaient venir vers nous, malgré de longues distances à parcourir sur des chemins difficiles. Grâce à Médecins du Monde, j’ai pu aller directement à la rencontre des communautés, là où elles vivent. Je me trouvais à Chautara, sur une de nos bases, lors du tremblement de terre. Les immeubles se sont effondrés, les gens fuyaient leurs maisons, cherchaient désespérément les membres de la famille, leurs enfants. Ils criaient. Ça a duré environ une minute, mais ça m’a paru terriblement long.
RÉPONDRE À L’URGENCE SANITAIRE APRÈS LE SÉISME
Après le séisme et malgré ses répliques, il a fallu réagir très vite, évaluer les besoins auprès des communautés et répondre à l’urgence sanitaire. Aujourd’hui nous devons impérativement former la population aux risques de catastrophe naturelle et aux règles d’hygiène pour limiter les risques d’épidémie. Nous travaillons dans des zones très reculées du Népal, où les communautés ont recours à des pratiques traditionnelles qui ne sont pas adaptées à ces événements climatiques. C’est en rencontrant les responsables et les référents santé de chaque région que nous pouvons faire évoluer les habitudes des populations.
UNE AIDE ESSENTIELLE POUR SE RELEVER
Onze mois après le séisme, la vie des Népalais reste extrêmement éprouvante. Les besoins les plus élémentaires sont énormes : la nourriture manque, les médicaments et le matériel aussi. De plus, le Népal traverse depuis septembre une grave pénurie de fuel. L’hiver est donc particulièrement difficile pour les familles qui se relèvent à peine du séisme et ne peuvent se chauffer. Plus que jamais l’appui de Médecins du Monde est essentiel.
« Onze mois après le séisme, la vie des Népalais reste extrêmement éprouvante. »
© Marie Pierson