photo marie lucia tanis

Marie-Lucia : venir en aide aux victimes du séisme en Haïti

Marie-Lucia Tanis est infirmière en Haïti. Après le séisme qui frappe le pays en janvier 2011, elle décide de rejoindre Médecins du Monde et de venir en aide aux victimes dans son département, la Grand’Anse.

MON ARRIVÉE CHEZ MÉDECINS DU MONDE

Avant le tremblement de terre, j’effectuais mon service social à la maternité de l’hôpital Saint-Antoine de Jérémie, à l’ouest d’Haïti. L’aide apportée par Médecins du Monde aux déplacés m’a profondément touchée. Lorsque j’ai appris qu’ils cherchaient à mettre en place des cliniques mobiles et recrutaient du personnel infirmier, j’ai tout de suite postulé. Quelques mois plus tard, l’épidémie de choléra s’est déclarée. J’ai alors décidé de continuer à servir les habitants de ma région, la Grand’anse, où Médecins du Monde soutient un centre de traitement du choléra.

LUTTER CONTRE L’ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA APRÈS LE SÉISME

Aujourd’hui, je coordonne le volet santé des actions que nous menons pour lutter contre le choléra. Je mets en place des formations du personnel soignant et assure une veille sanitaire. Au plus fort de l’épidémie, les centres de soins étaient débordés par l’afflux de patients. Nous avons construit des unités de traitement spécifiques que nous supervisons toujours. En cas de flambée, nous sommes ainsi capables de soutenir les autorités sanitaires dans la prise en charge des malades.

UN VIDE SANITAIRE IMMENSE EN HAÏTI

Je suis très heureuse de me consacrer à une organisation qui prend soin des gens. Sans Médecins du Monde, il serait impossible d’affronter une telle catastrophe car le vide sanitaire en Haïti est immense. Grâce à notre action auprès des communautés isolées, les habitants sont en mesure d’adopter les bons réflexes pour limiter la contagion et de signaler les cas suspects. Chaque malade admis à temps et sauvé représente une victoire. Et le recul de l’épidémie que nous constatons est synonyme d’espoir.

 

photo marie lucia tanis