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Qu'implique le fait de migrer avec un corps systématiquement exclu des services de santé ? Que se passe-t-il lorsque le transit implique non seulement de franchir des frontières géographiques, mais aussi de subir des violences structurelles et institutionnelles ? Loin d'être rhétoriques, ces questions ont donné naissance à l'installation artistique LA CUERPA QUE MIGRA (Le corps qui migre), présentée à Mexico par Médecins du Monde France, en collaboration avec Médecins du Monde Espagne et Médecins du Monde Suisse.

Crises prolongées en RDC et au Sahel, attaques contre les humanitaires à Gaza, coupes des aides internationales par les États-Unis, l’Allemagne et la France, répression des personnes exilées... Dans un contexte sous tension, nos équipes restent mobilisées. Elles témoignent.

Médecins du Monde et plus de 100 organisations appellent à la fin de l’utilisation de l’aide humanitaire comme arme par Israël.

Cosignée par plus de 300 professionnels de santé, cette tribune portée par des médecins, dont la pneumologue brestoise Irène Frachon, s’indigne du blocus israélien de Gaza. Elle réclame de toute urgence l’entrée massive de l’aide humanitaire, la mise en place de corridors sanitaires pour évacuer les blessés et la libération des otages israéliens.

Défendre le droit à la santé et à la dignité des personnes usagères de drogues : voilà le combat que Médecins du Monde mène en Afghanistan depuis 2005. Un travail d’envergure et de santé publique plus que jamais essentiel face à l'intensification des discriminations sous le régime taliban.

Conditions de vie déplorables, campements sordides, violences, répression... Ces dernières semaines, la situation dans les campements de personnes exilées à Dunkerque et Loon-Plage est devenue insoutenable. Présentes depuis plus de 20 ans sur le littoral, les équipes de Médecins du Monde voient la situation et la santé des personnes se dégrader quotidiennement.

Plus de 100 organisations tirent la sonnette d'alarme pour que l'aide humanitaire puisse être acheminée.

Le Gouvernement de François Bayrou a annoncé le 15 juillet une nouvelle coupe de 700 millions d’euros dans le budget de la solidarité internationale. La baisse de ces financements, qui s’adressent aux populations vulnérables dans le monde, parfois en danger de mort, est historique et vertigineuse. Malgré les alertes des ONG et de la communauté internationale depuis plusieurs mois, la France s’obstine dans une voie aux conséquences désastreuses.