Sur le camp, les enfants « souffrent de troubles de stress post-traumatique. Ces troubles s’expriment par des insomnies, des cauchemars récurrents, des bouffées d’angoisse, des difficultés à s’alimenter voire des dépressions » décrit Jean-François Corty, directeur des opérations France. « Il ne faut pas oublier que les enfants sont accompagnés par des adultes qui sont eux-aussi traumatisés. Les enfants sont des éponges qui absorbent le stress de leurs parents ».
La vie à Calais
Les "voyages de la mort"
Des souvenirs du pays
Calais, ce sont au moins 3000 exilés : des femmes, des hommes et des enfants qui vivent sur une ancienne décharge sauvage, sur un terrain municipal de la ville. Les conditions de vie y sont absolument inédites en Europe et ne respectent toujours pas les normes des Nations-Unies habituellement appliquées dans les camps de réfugiés. Depuis le 30 Juin 2015, Médecins du Monde intervient à Calais avec des moyens habituellement réservés aux situations d’urgence humanitaire.