Dans le district de Cox’s Bazar, à l’extrême sud du Bangladesh, des milliers de personnes viennent chaque jour grossir la foule des réfugiés qui s’entassent dans des camps de fortune. Épuisés par la marche, profondément traumatisés et démunis, ils doivent encore affronter des conditions de vie extrêmement précaires, le manque d’abris, d’infrastructures sanitaires, de nourriture, d’eau, de soins, la promiscuité et le risque de contracter des maladies contagieuses.
Afin de répondre à cette urgence humanitaire et d’améliorer l’accès aux soins des réfugiés, Médecins du Monde soutient son partenaire local, Gonoshasthaya Kendra (GK). Des cliniques mobiles sont mises en place dans les camps de Cox’s Bazar afin de proposer des soins de santé primaire et un soutien psychosocial, notamment pour les victimes de violences liées au genre.
L'exode
Près de 700 000 Rohingyas ont fui le Rakhine depuis le mois d'août 2017.

Parmi eux, beaucoup de femmes et de très jeunes enfants qui doivent se cacher et marcher des jours entiers.

des conditions de vie déplorables
Les conditions sanitaires dans les camps qui s’agrègent les uns aux autres sont extrêmement critiques.

L’absence d’eau potable et les déchets qui s’accumulent font craindre la propagation d’épidémies.

Le risque de Malnutrition
Le dépistage de la malnutrition chez les enfants de 6 mois à 5 ans est effectué en continu dans les cliniques mobiles soutenues par Médecins du Monde.

Les Blessures invisibles
« Les personnes que nous rencontrons présentent de sévères troubles psychologiques. Elles ont été violées, blessées par balle. Certaines ont vu leurs proches jetés vivants dans le feu. » - Sajjad, psychologue



Un accès à l'aide humanitaire Difficile
L’absence de routes et l’évolution constante de la géographie des camps de réfugiés complique considérablement l’acheminement de l’aide humanitaire.


Médecins du Monde milite aux côtés d’autres organismes internationaux pour que les gouvernement Birman et Bangladeshi s’accordent et mettent en place des conditions favorables au retour des Rohingyas en Birmanie. Notre souhait est que ces retours se fassent de façon volontaire, en toute sécurité, en toute dignité et dans le respects des standards internationaux.