BUDGET SECURITE SOCIALE :
FAIRE PAYER PLUS LES PATIENTS N’EST PAS LA SOLUTION
11.09.2025


Augmentation des restes à charges, attaques contre les affections longue durée (ALD) et l’AME : le gouvernement démissionnaire a tenté d’imposer ces mesures in extremis avant son départ. Avec une telle politique, ce sont toujours les personnes les plus fragiles, françaises ou étrangères, qui sont impactées. Alors que d’autres s’enrichissent dans ce secteur très lucratif. Halte au renforcement des inégalités sociales et territoriales de santé !
Les économies ne doivent pas passer par une augmentation des franchises, restes à charge ou restrictions de l’AME.
Faire payer davantage les malades est injuste, inacceptable et aura des conséquences sur notre santé publique. Les personnes les plus vulnérables économiquement, qui proportionnellement à leurs moyens paieront davantage, notamment celles et ceux sans complémentaire santé ou en ayant une de mauvaise qualité ; ils se trouveront particulièrement affectées dans leur capacité à se soigner.
De plus, cette mesure est inefficace car la hausse des dépenses vient notamment de dérives lucratives dans le secteur de la santé, comme la flambée des prix imposés par les multinationales pharmaceutiques lors de négociations opaques avec les pouvoirs publics.
Les vraies économies ne doivent donc pas passer par une augmentation de la participation financière des patients, mais par une remise en cause des prix exorbitants de certains traitements, qui pèsent lourdement sur le budget de la santé.
La santé ne doit pas être une matière à spéculation.
Les politiques de santé et le financement de la santé doivent être fondés sur des objectifs de santé publique, de réponse à nos besoins de santé et de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. La priorité doit être l’accès de toutes et tous à une santé de qualité, et non des objectifs lucratifs pour les industries de santé.
Recommandations :
- Une même protection maladie pour toutes et tous
- Transparence dans la politique du médicament et la fixation de leur prix
- Pour un service public de santé de qualité, hôpital public et service public territorial de santé