
Défendons la solidarité
Nous refusons de choisir qui soigner
Vous avez peut-être vu passer notre caméra cachée mettant en scène un faux enquêteur en priorisation humanitaire. Son rôle : confronter les passants à des choix impossibles en les invitant à décider quels programmes humanitaires sacrifier…
Si nous avons monté cette opération, c’est pour alerter sur une réalité : un secteur humanitaire en profonde crise, parce que les États coupent leurs financements et que des programmes d’aide, pourtant indispensables pour des millions de personnes, ferment.
Pour alerter et mobiliser, nous lançons une pétition appelant les parlementaires français à réaffecter les taxes solidaires et ainsi préserver l’aide humanitaire.
Découvrez le texte
de la pétition ci-dessous ⬇️
Agissez en signant la pétition !
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Pour que les taxes « solidaires » servent à la solidarité !
Nous vivons une crise de solidarité internationale sans précédent.
Les États-Unis, plus grande source d’aide humanitaire au monde, ont suspendu plus de 80 % des financements de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ce qui représentait plus de 40 % de l’aide mondiale en 2024.
À cette décision brutale s’ajoutent des réductions drastiques des budgets de nombreux pays européens pour la solidarité internationale. Et ça se passe aussi en France, où 2,58 milliards d’euros pour l’aide publique au développement ont été coupés en 2025 (une baisse de 39% par rapport à 2024).
Et l’État français a franchi un nouveau cap :
La Taxe Robin des Bois, regroupant les deux taxes dites « solidaires » sur les transactions financières et les billets d’avion, pensée pour financer directement la solidarité internationale, la santé mondiale, la lutte contre les inégalités et le changement climatique, n’est désormais plus affectée de manière directe et systématique au budget d’aide publique au développement. Ces taxes, issues des secteurs en pleine croissance que sont la finance mondiale et le trafic aérien, générateurs de fortes émissions de CO2, doivent être utilisées pour réparer les injustices et répondre aux besoins humanitaires qu’elles contribuent à aggraver.
Ce qu’on risque de perdre
Ces dernières années, des progrès considérables ont été réalisés grâce à l’aide au développement.
Par exemple :
- La mortalité infantile a chuté de 60 % depuis 1990¹,
- La mortalité maternelle a baissé de 40 % depuis 2000¹,
- Des millions de vies ont été sauvées grâce à la lutte contre le VIH, l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive, ou le renforcement des systèmes de santé.
Ces avancées cruciales pour la vie et la santé des populations vulnérables ont été obtenues grâce à des programmes humanitaires ambitieux.
Ce qu’on demande
À l’approche du prochain exercice budgétaire français, les parlementaires français ont un rôle crucial à jouer : assumer pleinement notre attachement aux droits humains et à la solidarité internationale en portant une ambition forte à la hauteur des enjeux mondiaux.
Nous leur demandons :
- Une augmentation du financement de la solidarité internationale en privilégiant les programmes financés par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères² qui permettent de soutenir l’action humanitaire, la société civile, et les structures onusiennes.
- La restauration de l’affectation directe des taxes solidaires à l’aide publique au développement.
Votre voix compte.
Signez et partagez en masse cette pétition pour que la France tienne ses engagements internationaux envers les plus vulnérables, en France et dans le monde.

¹Unicef
²Programme 209