A Madagascar, les programmes existants répondent rarement aux besoins des travailleus.e.s du sexe (TDS) en matière de santé sexuelle. De par leur activité, et leur forte exposition aux violences, les TDS sont davantage exposé.e.s aux IST y compris au VIH ainsi qu’aux grossesses précoces et/ou non désirées entrainant un recours à des avortements non sécurisés. La stigmatisation, ainsi que l’intersection entre plusieurs facteurs de vulnérabilité (situation socio-économique, éducation, identité de genre, etc.) concourent à augmenter ou renforcer les situations et les pratiques à risque.
Ce projet allie réponse de santé publique et approche communautaire fondée sur les droits humains, associé à un plaidoyer afin de peser sur la définition des politiques nationales en santé. Le but de ce projet est, d’un côté, de donner les moyens aux TDS de lever les barrières d’accès aux soins selon une approche globale (préventive, promotionnelle et curative) pour une utilisation optimale des services de santé et dans une optique de renforcement des capacités d’agir individuelles et collectives. D’un autre côté, il vise à améliorer la provision de services de santé de qualité en matière de SSR selon une approche de réduction des risques et d’accès aux droits des TDS.
Il est mené avec les OSC nationales suivantes : Fivemimad, AFSA et SISAL.